Dispositif : « Le cinéma, cent ans de jeunesse »
Public : CM2 (Fos-sur-Mer)
Partenaires : Cinéma Jean Renoir Martigues, Cinéma L’Odyssée Fos-sur-Mer, Cinémathèque Française
Lieux : École Gilbert Del Corso, Fos-sur-Mer
Dates : année scolaire 2019/2020
Question de cinéma : La sensation
Dans tout film, le sens se construit à partir des sensations visuelles et auditives du spectateur. Mais le plus souvent, dans le cinéma standard, la volonté de raconter (le scénario, les acteurs, les dialogues) finit par être plus importante que les sensations, et les recouvrir, les écraser. Le sens prime alors sur les sensations captées par la caméra. Les sensations visuelles et auditives font partie de l’essence même du cinéma. Sans elles il n’y aurait pas de film. Mais le cinéma peut aussi produire des sensations tactiles : chaud, froid, lisse rugueux, etc, et des sensations cénesthésiques : tomber, s’élever, se sentir mal, avoir le vertige, etc. Les sensations que le spectateur éprouve dans la traversée d’un film sont parfois assignées au personnage – c’est lui qui voit, entend, reçoit ces sensations – ou au contraire sont directement proposées au spectateur par le cinéaste, sans passer par le relais du personnage.
Alain Bergala, sur le blog du dispositif Le Cinéma, cent ans de jeunesse
En 2019-20, le Cinéma, cent ans de jeunesse (CCAJ) a réuni 16 pays différents et 8 régions en France (métropole et outre-mer). La Compagnie d’Avril a encadré un atelier dans une école primaire des Bouches du Rhône, à Fos-sur-Mer.